Roger Karoutchi, chargé, au gouvernement, des relations avec le Parlement, a organisé hier soir, dimanche 26 avril, une projection privée du film sur le "suicide" de Pierre Bérégovoy, que France 2 diffusera vendredi, pour le 16ème anniversaire de la mort de l'ancien Premier ministre. Un homme d'honneur a, selon Karoutchi, glacé l'audience, notamment les quelques élus présents. La violence de traitement de Bérégovoy par la justice, la froideur de Pelat transmettant les ordres de François Mitterrand, la déferlante médiatique… "De quoi arrêter immédiatement la politique", conclut le secrétaire d'Etat.
À l'occasion du 16ème anniversaire de la disparition de Pierre Bérégovoy, France 2 consacrera sa soirée du 1er mai prochain à l'homme politique. En première partie de soirée, la chaîne diffusera le téléfilm Un homme d'honneur. Réalisée et écrite par Laurent Heynemann avec Gilles Gerardin, Gérard Carreyrou et Dan Franck, la fiction de 90 minutes reviendra sur la vie de l'ancien Premier ministre de François Mitterrand, retrouvé "suicidé" de deux coups de feu dans le dos le 1er mai 1993. L'acteur Daniel Russo prêtera ses traits à Pierre Bérégovoy et donnera la réplique à Dominique Blanc qui incarnera son épouse, Gilberte. Un homme d'honneur a reçu le FIPA d'argent lors du dernier festival télévisuel de Biarritz en janvier dernier. La soirée se poursuivra en deuxième partie de soirée avec Laurent Delahousse qui consacrera un numéro de son magazine Un jour, un destin à Pierre Bérégovoy.Rappel du texte de sa principale intervention pour lutter contre la corruption française…Extraits…
« Urgence, enfin, dans la lutte contre la corruption. (…) Avec le garde des sceaux, M. Michel Vauzelle, je veux publiquement apporter mon soutien aux juges qui poursuivent la fraude, sans autre passion que le droit. On soupçonne certains hommes publics de s'être enrichis personnellement de manière illégale. S'ils sont innocents, ils doivent être disculpés; s'ils sont coupables, ils doivent être châtiés; dans tous les cas, la justice doit passer. (…) J'apporte également mon soutien aux policiers qui travaillent consciencieusement sous le contrôle des juges pour traquer les corrupteurs. (…) Toutes les procédures seront conduites à leur terme, dès lors qu'elles révéleront des actes frauduleux commis à des fins d'enrichissement personnel. (…) S'il est des dossiers qui traînent, croyez-moi, ils ne traîneront plus. (…) Croyez-vous que je prendrais la responsabilité de tels propos devant la représentation nationale que je respecte, et devant l'opinion publique si je n'avais pas l'intention d'honorer tous les engagements que je prends devant vous ? »[1] Répondant instinctivement aux invectives de certains députés, le premier ministre brandit alors une feuille de papier et déclare : « Comme je suis un Premier ministre nouveau et un homme politique précautionneux, j'ai ici une liste de personnalités ( NdE. cette liste a disparu, M. Ferraye peut vous la fournir…) dont je pourrais éventuellement vous parler. Je m'en garderai bien ! (…) s'il existe encore des élus qui, à quelque niveau que ce soit et à quelque parti qu'ils appartiennent, ne respectent pas les nouvelles règles de financement de l'activité politique, qu'ils le sachent; le Gouvernement sera impitoyable. »[1]
Ted Maher armé du groupe Safra avec Bérégovoy (qui voulait nettoyer la corruption de l'affaire Ferraye – Clearstream ) une heure avant sa mort ?
Samir Traboulsi dans l'étau de la justice
« En cette fin d'année 1992, alors que la gauche avance inexorablement vers une chute électorale que l'on prédit vertigineuse, Bérégovoy s'efforce de tenir la barre vaille que vaille. Face au désastre annoncé, les créanciers des années fastes en profitent pour se rappeler à son bon souvenir. Parmi eux figure le financier libanais Samir Traboulsi qui se démène pour échapper aux foudres judiciaires dans l'affaire Péchiney. Le juge d'instruction Edith Boizette doit clore son enquête d'ici à la fin de l'année. Pour Samir Traboulsi, il est hors de question d'être renvoyé devant le tribunal pour des faits qu'il dément avoir commis. Déjà, début 1989, lorsque la justice s'est saisie des soupçons de délits d'initié apparus lors du rachat de la société American National Can par le groupe Péchiney, Bérégovoy avait pris ses distances avec le financier libanais. Une précaution qui s'expliquait aussi par la volonté d'éviter que la justice ne mette en évidence ses liens personnels avec des protagonistes de l'affaire, dont Samir Traboulsi ou Roger-Patrice Pelat. Le juge Boizette, entre 1989 et début 1993, n'a ainsi jamais eu connaissance du prêt que lui a accordé, en 1986, l'ami du président.
Des liens avec la famille
Bérégovoy a néanmoins vite constaté qu'il n'était plus en mesure de couper définitivement les ponts avec son ami Traboulsi. N'a-t-il pas toujours été à ses côtés, même pendant son passage dans l'opposition ? Leurs familles n'ont-elles pas tissé des liens et partagé des vacances ? L'une des filles Bérégovoy n'a-t-elle pas été soutenue financièrement par l'intermédiaire libanais ? Il lui faudra faire avec… Pourtant, sa crainte est apparue lorsqu'il a découvert que Samir Traboulsi, au cœur de l'opération industrielle menée par Péchiney, aurait pu jouer un rôle dans l'achat frauduleux de titres (…) Placé dans la confidence de possibles turpitudes, Pierre Bérégovoy doit vivre avec cette amitié encombrante et tenter de se protéger. Ministre des Finances, le 10 octobre 1991, il se fait le messager de Samir Traboulsi auprès du ministre de la Justice, Henri Nallet, pour qu'il réponde aux inquiétudes du financier libanais. Samir assure, dans sa lettre au garde des Sceaux, que, « face à la vacuité du dossier, le parquet doit requérir un non-lieu à mon égard ». A l'instar de Bernard Tapie, le gouvernement socialiste met ainsi la justice au service de ses amis. Henri Nallet conseille de réfuter la compétence du juge d'instruction pour des faits survenus à l'étranger. En vain.
Une trentaine de notes à Bérégovoy
Samir Traboulsi va exercer une pression constante sur Bérégovoy, surtout après sa nomination à Matignon, début avril 1992. On relève plus d'une trentaine de notes adressées à son bureau ou à son domicile privé entre juin 1992 et février 1993. Elles sont transmises ensuite à Louis Joinet, conseiller justice de Pierre Bérégovoy. Pour la plupart, elles formulent des demandes d'intervention sur la procédure en cours. Samir Traboulsi, dans ces lettres, fait jouer d'autres cordes que celle du Code de procédure pénale. Satisfait d'une intervention, il conclue ainsi, le 14 septembre 1992, une note au Premier ministre : « Ce premier succès permet de faire en sorte, avec quelque effort, que compte tenu des délais, une exploitation politicienne de cette affaire ne puisse être effectuée avant mars prochain [mars 1993, date des prochaines élections législatives]. » Pour découvrir ces notes, dénichées par le journaliste Jacques Follorou, cliquez sur la vidéo ci-dessoushttp://www.dailymotion.com/video/x51gsv_quand-des-affairistes-harcelaient-p_news
Une crainte grandissante
Pourtant, cette débauche d'énergie n'exonérera pas Samir Traboulsi de poursuites judiciaires. En désespoir de cause, il sollicite, par écrit, le 6 janvier 1993 l'intervention du chef de l'Etat pour obtenir un non-lieu. Mais il est renvoyé, fin janvier 1993, devant le tribunal correctionnel dans l'affaire Péchiney. La correspondance avec le chef du gouvernement se poursuit néanmoins et l'on peut observer l'inquiétude croissante de Bérégovoy qui craint d'être emporté dans la tourmente. Traboulsi informe, le 20 janvier 1993, le Premier ministre que lors du procès Péchiney, « le cœur du délit sera présenté comme ayant eu lieu au dîner d'anniversaire Chez Edgar [restaurant où a été organisé l'anniversaire de mariage du couple Bérégovoy le 13 novembre 1988] ». Pierre Bérégovoy écrit, le 21 janvier 1993, à son conseiller justice : « L'affaire prend mauvaise tournure surtout si le point de départ est le fameux dîner. Ne peut-on pas, en toute hypothèse, retarder les choses ? » Le quasi-harcèlement dont il est l'objet trouble manifestement le chef du gouvernement qui semble perdre son sang-froid. Le 31 janvier 1993, à l'adresse de son conseiller Louis Joinet, il lance ainsi, en forme d'appel à l'aide : « Je suis abreuvé de notes. Peut-on vraiment faire quelque chose ? » S'il demande à son collaborateur d'envisager une éventuelle intervention dans la procédure, sans assurance de succès, ne se pose-t-il pas cette question également à lui-même ? (…)
Les découvertes d'un juge
(…) Ses proches ignorent alors que Pierre Bérégovoy a d'autres turpitudes à cacher, plus embarrassantes encore qu'un prêt de un million de francs sans intérêts. Si le juge d'instruction Thierry Jean-Pierre a eu connaissance du prêt bien avant d'en avoir la preuve, pense-t-il, le magistrat saura donc qu'il y a autre chose à trouver. Voilà ce qui tétanise Bérégovoy en ce début d'année 1993. Il ne sait ni quand ni comment cela sera révélé, par la voie judiciaire ou médiatique, par ses propres amis ou ses adversaires politiques, mais sa fonction de Premier ministre et de leader de la gauche pour la campagne des législatives fait de lui une cible de premier choix. (…)
Les autres libéralités de Pelat
Les craintes de Bérégovoy ne sont pas infondées. Le juge Jean-Pierre a découvert non seulement le prêt Pelat, mais aussi les nombreuses libéralités accordées à sa famille. Difficile de dire « non » à l'ami intime du président, qui plus est lorsque l'on se reconnaît en lui. L'enquête du magistrat a mis en lumière la prise en charge financière par Roger-Patrice Pelat de vacances du couple Bérégovoy, entre 1982 et 1989 ; elle a montré les versements d'argent effectués à Lise Bérégovoy, l'une des filles du Premier ministre dont Pelat se portait également caution auprès des banques pour des emprunts répétés. On y trouve aussi la trace des billets d'avion que Pelat, nommé par Mitterrand au conseil d'administration d'Air France, offrira gracieusement à la jeune femme.
Des questions taboues
Le magistrat a levé le voile sur les liens financiers tissés au fil des années entre des affairistes entourant Pierre Bérégovoy et certains des membres de sa propre famille. (…) L'incidence de la vie privée de la famille de Pierre Bérégovoy sur l'exercice de ses fonctions publiques est apparue aux yeux de ses propres conseillers ministériels dès son deuxième séjour au ministère des Finances, puis de façon accrue à Matignon. Ils seront plusieurs à tenter de le sensibiliser sur les risques encourus, souvent en vain. Comme ce jour où Olivier Rousselle, son proche conseiller, désire alerter Pierre Bérégovoy sur la trop grande dépendance finnancière qui existe entre Bernard Tapie et certains membres de sa famille. En guise de réponse, Rousselle se verra adresser une fin de non-recevoir et sera prié de quitter son bureau. De même aurait-il pu s'inquiéter de la persistance de découverts bancaires faramineux accordés par la SDBO, la filiale du Crédit Lyonnais, aux membres de la famille Bérégovoy. Selon les documents bancaires recueillis par le juge Thierry Jean-Pierre apparaît ainsi, dans des extraits d'un compte ouvert à l'agence Friedland de la SDBO, un découvert de 199 737,20 francs au mois d'avril 1993. Il sera également fort délicat pour les conseillers de Bérégovoy d'évoquer les relations nouées par les Bérégovoy et les Traboulsi. Si Jean-Louis Bianco, secrétaire général de l'Elysée, avait demandé au ministre des Finances de cesser toute relation avec le financier libanais dès 1988, sans doute méconnaissait-il les relations qui unissaient les deux familles. De nouveau, on trouve la trace de prêts d'argent aux membres de la famille Bérégovoy dont sa fille Lise, mais aussi de cadeaux à son épouse, Gilberte, et d'aides ponctuelles à Pierre Bérégovoy lui-même lors de sa période d'opposition entre 1986 et 1988. (…) » ©Fayard, 2008 Retrouvez [1] des extraits exclusifs de Bérégovoy, le dernier secret de Jacques Follorou, Fayard, avril 2008.
« Urgence, enfin, dans la lutte contre la corruption. (…) Avec le garde des sceaux, M. Michel Vauzelle, je veux publiquement apporter mon soutien aux juges qui poursuivent la fraude, sans autre passion que le droit. On soupçonne certains hommes publics de s'être enrichis personnellement de manière illégale. S'ils sont innocents, ils doivent être disculpés; s'ils sont coupables, ils doivent être châtiés; dans tous les cas, la justice doit passer. (…) J'apporte également mon soutien aux policiers qui travaillent consciencieusement sous le contrôle des juges pour traquer les corrupteurs. (…) Toutes les procédures seront conduites à leur terme, dès lors qu'elles révéleront des actes frauduleux commis à des fins d'enrichissement personnel. (…) S'il est des dossiers qui traînent, croyez-moi, ils ne traîneront plus. (…) Croyez-vous que je prendrais la responsabilité de tels propos devant la représentation nationale que je respecte, et devant l'opinion publique si je n'avais pas l'intention d'honorer tous les engagements que je prends devant vous ? »[1] Répondant instinctivement aux invectives de certains députés, le premier ministre brandit alors une feuille de papier et déclare : « Comme je suis un Premier ministre nouveau et un homme politique précautionneux, j'ai ici une liste de personnalités dont je pourrais éventuellement vous parler. Je m'en garderai bien ! (…) s'il existe encore des élus qui, à quelque niveau que ce soit et à quelque parti qu'ils appartiennent, ne respectent pas les nouvelles règles de financement de l'activité politique, qu'ils le sachent; le Gouvernement sera impitoyable. »[1] Cet incident sera immédiatement repris et abondamment commenté par la presse qui, spéculant sur la fameuse liste, conclura au dérapage. Il déclenchera ainsi la première polémique que devra essuyer le nouveau Premier ministre.
La vie de P. Bérégovoy, "Béré" pour les familiers, aura été une véritable success story, telle que la République les aime. Fils d'un immigrant ukrainien, obligé de travailler très tôt en raison de la maladie de son père, ses diplômes se limiteront à un certificat d'étude et un CAP d'ajusteur et de dessin industriel. Ceci ne l'empêchera pas d'occuper des postes et des fonctions de premier plan: secrétaire général de l'Élysée, ministre des affaires sociales, puis trois fois ministre de l'économie et des
finances, sous trois gouvernements différents, avant de devenir Premier ministre.
Ses origines modestes, sa réussite construite sur la volonté, et aussi sa probité, son
désintéressement en auront fait un homme à abattre. Le recours imprudent à un prêt immobilier sans
intérêt auprès de Roger Patrice Pelat, l'ami et homme de l'ombre du président de la République,
signera sa perte.
Le déchaînement médiatique orchestré à son encontre amènera F. Mitterand à prononcer, lors de
l'éloge funèbre, ces phrases devenues célèbres: « Toutes les explications du monde ne justifieront
pas que l'on ait pu livrer aux chiens l'honneur d'un homme et finalement sa vie au prix d'un double
manquement de ses accusateurs aux lois fondamentales de notre République, celles qui protègent la
dignité et la liberté de chacun d'entre nous ».
Reste le mystère. Le décès de P. Bérégovoy intervient à la veille du procès pour délit d'initié dans
l'acquisition de Triangle par Péchiney, dans une décennie où l'affairisme est roi. Les profits, dans
cette opération, étaient passés par certains des circuits financiers de Thomson (Socofinance). Libéré
des contraintes du pouvoir, il aurait pu témoigner devant la justice sur un certain nombre de dossiers,
dont celui-ci.
Certes, on disait l'ancien Premier ministre profondément déprimé, et affecté par le cumul de
l'importante défaite aux élections législatives de mars et de la polémique sur le prêt de M. Pelat.
D'accord, deux mois avant, au moment de son départ de Matignon, il n'était pas bien. Mais il avait
remporté les élections législatives dans sa ville de Nevers, et tous ses proches attestent qu'il avait
des projets, qu'il allait mieux.
Plus troublant, on relate que des témoins auraient entendu deux coups de feu. Aucun mot d'adieu n'a
été trouvé, alors que Pierre Bérégovoy était très proche de sa famille, qui a réfuté la thèse du suicide.
Son carnet, sur lequel il notait tout, a disparu alors qu'il l'avait dans sa poche une demi-heure avant
sa mort. A-t-on voulu effacer la trace du dernier rendez-vous? On voit aussi, sur l'unique photo du
mort, sur le brancard, que l'orifice au sommet du crâne n'est pas très grand, et ne ressemble pas à la
trace que laisse, dans la majorité des cas, un 357 Magnum, l'arme de service de son garde du corps,
que Béré est censé avoir subtilisée dans une boîte à gants. Aucune expertise balistique n'a été
effectuée, et la famille a toujours réclamé en vain le rapport d'autopsie. En fait, il n'y a pas eu
d'enquête. Sous la pression politique, en un quart d'heure, une vérité officielle s'est imposée, celle du
suicide d'un homme désespéré.
Un suicide de plus à la longue liste des disparitions tragiques d'alors, celui de René Lucet, directeur
de la Sécurité sociale (retrouvé mort «suicidé» avec deux balles dans la tête le 4 mars 1982), de
François de Grossouvre (ancien conseiller du Président, retrouvé mort le 7 avril 1994, avec une balle
dans la tête, au Palais de l'Élysée), ou de Pierre-Yves Guézou (responsable des écoutes
téléphoniques de l'Élysée, retrouvé pendu à son domicile, le 12 décembre 1994).
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Bérégovoy, l'oublié de la mitterando-nostalgie
Alors que la France renoue avec l'ère mitterrandienne et idéalise un président aux
multiples facettes, la mémoire collective tend à effacer la dureté et l'affairisme de
cette période qui se sera conclue pour Pierre Bérégovoy, ancien Premier ministre, par
une mort mystérieuse, un 1er mai, sur le bord d'un canal de la Nièvre.
Appendice 14 – Assassinats
Le 12.01.1996, MOTTU a rédigé les conventions 2e version en faveur de FERRAYE par BCS
Finances de André SANCHEZ, signées par les associés et mandataires de Joseph FERRAYE.
Pièce 098 12.01.1996 Conv 2e version REBOURS-HOBEICH-GEBRANE – BCS
C'est par BCS Finance que devaient transiter les fonds de plus de 100 milliards de dollars du group B
composé de GEBRANE – HOBEICH et REBOURS.
Dans le faux dans les titres établi à la même date par MOTTU, à l'insu de FERRAYE, BCS Finance
n'apparaît plus et la signature de FERRAYE est un faux !
Pièce 095 12.01.1996 Conv 2e version REBOURS-HOBEICH-GEBRANE FAUX
La transcription de la cassette de André SANCHEZ pièce 156 – page 1 « Ils manipulaient les comptes », démontre
qu'il avait découvert le trafic des escrocs et n'était pas d'accord avec eux. MOTTU – BRUPPACHER
– BONNANT et WARLUZEL menaient le bal avec la complicité des procureurs BERTOSSA et
KASPER-ANSERMET Voir appendice 11 – particulièrement point 4 i.
Pièce 156 Transcription cassette SANCHEZ retrouvée après son meurtre
On sait que André SANCHEZ a été retrouvé à proximité de sa voiture incendiée, arrosé d'essence,
qu'il ne s'agissait pas d'un accident, que la porte arrière était restée ouverte etc. Malgré cela, le juge
d'instruction vaudois Jean-Marie RUEDE, après avoir eu connaissance de la cassette et des pièces
retrouvées au domicile de SANCHEZ, a imposé la thèse du « suicide » et a interdit l'enquête sur
l'aspect assassinat et financier du crime !
Cette transcription de cassette révèle qu'un juge d'instruction vaudois avait été averti à plusieurs par
SANCHEZ que des manipulations financières et des escroqueries étaient commises. Pourtant, aucun
juge d'instruction vaudois n'a ouvert une quelconque enquête. Tout porte à croire que c'était déjà le
« juge » d'instruction Jean-Marie RUEDE qui avait été le destinataire de ces dénonciations.
Ce « juge » est dénoncé dans 22 cas par l'association de défense des Victimes de la Justice Appel
au Peuple, où il est accusé pour les crimes suivants : abus de pouvoir, faussaire, menteur, déni de
justice, forte présomption de corruption. RUEDE est en outre président du KIWANIS Club de Morges.
Il est Franc-maçon et ami des avocats notoirement connus… (sic !) Thierry DE HALLER, Paul
MARVILLE.
Par son comportement irresponsable envers les Citoyens Vaudois (il engage la responsabilité de
l'Etat), le juge d'instruction vaudois Jean-Marie RUEDE a démontré qu'il est complice de l'assassinat
de SANCHEZ et du détournement des centaines de milliards de dollars qui devaient revenir à
FERRAYE !
Le juge d'instruction a fait saisir tous les documents dans les locaux de SANCHEZ. De ces
documents ressortaient clairement un crime d'escroquerie (crime poursuivi d'office) que le juge
n'a pas voulu traiter ou plus concrètement à étouffé ! Ces saisies qui n'ont eu aucune suite,
démontrent que RUEDE a voulu faire disparaître toutes les pièces compromettantes qui pouvaient
faire démasquer le complot et ses auteurs dans lesquels on retrouve l'avocat de Morges Jean-
Emmanuel ROSSEL et André CLERC de Fribourg.
Les rapports de police ont conclu au suicide en n'excluant pas l'intervention étrangère. Cette thèse
est difficile à partager à la lecture des deux rapports de la police de sûreté vaudoise :
Pièce 157 26.09.2001 SANCHEZ – Rapport DARRER
Pièce 158 26.09.2001 SANCHEZ – Rapport BURDET
Sanchez André – BCS Finance et AICE
Ces rapports sont curieux à plus d'un titre. Tout d'abord le rapport BURDET trouvé dans le dossier de
la justice GE :
Aucune entête et non daté… aucune signature des témoins… quant aux incohérences, elles sont
tellement grosses que ça en devient ridicule ! Ex. : SANCHEZ aurait craqué lui-même l'allumette pour
se mettre le feu, ses habits étaient complètement brûlés, lui-même était rôti particulièrement aux
parties génitales, mais il n'a pas lâché la boîte d'allumettes puisqu'elle a été retrouvée à ses côtés
loin de la voiture et intacte… L'homme et ses habits ont brûlé, pas la boîte d'allumettes qu'il tenait…
Peut-on prendre les gens à ce point-là pour des imbéciles ???
Une enquête sur les causes réelles de cet assassinat pourrait faire rouvrir l'affaire des fonds en
déshérence, dans laquelle la Suisse a été HUMILIEE avec la complicité de Flavio COTTI, alors
Conseiller Fédéral. En page 2 de la transcription de la cassette enregistrée par SANCHEZ, celui-ci
parle d'un dossier « SCHWARZ OCTAVE PEREZ, il(s) se livre(nt) à des manipulations
informatiques par le biais de HIDDEN au niveau national, voir international sur des comptes en
déshérences… Alors M. VENEAU s'appuie sur toutes ses relations américaines et un réseau,
paraît-il officiel de l'Administration fédérale… ». (S'agit-il du réseau COTTI – CALMY-REY –
BERTOSSA – GUT – OSPEL) ?
Comme on le voit en page 4, de la transcription, ces documents prouvaient « la falsification des pièces,
des mauvaises signatures etc. et que la BCV BANQUE CANTONALE VAUDOISE avait la totalité des
éléments ». La BCV devait-elle seulement recevoir les commissions de SANCHEZ ou était-elle
impliquée aussi ? Des sociétés liées au blanchiment des fonds FERRAYE dans lesquelles des
membres du conseil d'adminis-tration de la BCV sont impliqués, semblent laisser croire à la deuxième
solution.
Cette cassette (transcription) démontre également que Dave ROWE Appendice 17 (surnom de Patrick
DAWSON), à l'instar d'autres commanditaires du meurtre et du complot, VENEAU, PAULI et DROP,
DI CARA, Henri HIDDEN (Hydn ?), BORGNAZ, Sté Jacques… Gérald Bankers Trust (Bankers Trust SA à
Genève radiée en 2000…), etc., étaient menacés d'être dénoncés pour les malversations qu'ils opéraient.
Que SANCHEZ savait que DAVE avait l'habitude de faire des détournements électroniques de fonds,
qu'ils avaient menacé SANCHEZ de ne pas se laisser faire, s'il agissait contre leurs intérêts… (pages 4 – 5).
André SANCHEZ fait également référence à la Société « AICE sur laquelle les fonds auraient bien été
destinés »… Le Registre du Commerce de Fribourg fait mention d'une Société nommée AICE SA, en
liquidation, au nom de SANCHEZ André, de France, à Morges… Quel était son rôle et pourquoi la
magistrature vaudoise n'a-t-elle pas enquêté ?
Quand SANCHEZ cite VENOT, il s'agit en fait de Michel VENEAU, collaborateur de LEVAVASSEUR
qui agissait sous les ordres de MOTTU, ST-HILAIRE et BRUPPACHER. Michel VENEAU, d'un
tempérament dangereux, a été accusé plusieurs fois de meurtre…
En septembre 2001, suite à la parution d'un article dans LE MATIN paru le 24.07.1991 et après avoir
rencontré le journaliste, Joseph FERRAYE a contacté l'Inspecteur vaudois Marcel COQUERAND
pour l'informer de ses liens avec SANCHEZ et qu'il était prêt à témoigner et présenter les conventions
signées entre eux.
COQUERAND a confirmé qu'il détenait déjà tous les renseignements concernant Joseph FERRAYE
et que s'ils ne l'ont pas appelé, c'est qu'ils n'ont pas besoin de lui … !
Joseph FERRAYE a également appelé le juge d'instruction Jean-Marie RUEDE, qui a répondu dans
le même sens. Comportement pour le moins surprenant de la part d'un juge d'instruction, dans une
affaire dans laquelle il y a d'une part la mort d'un homme et d'autre part, le détournement de dizaines
de milliards de dollars.
Seule la corruption de ces deux fonctionnaires, peut justifier un tel comportement.
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Nous apprenons par un journaliste français qu'une perquisition a eu lieu sur ordre de Justice, au Ministère des Affaires étrangères à Paris, concernant l'affaire Bernard BOREL.
En 1995, le Procureur Bernard BOREL, en mission à Djibouti, a été assassiné (19 octobre 1995). Son agenda qui a été retrouvé, porte la mention qu'il était mission né dans une affaire de brevets ! (points 55 – page 30 et 113 – page 44 du mémoire…
http://googleswiss.com/fr/geneve/f/chapitres/02-memoire.pdf
L'Etat français s'est opposé à ce que la procédure lancée par l'épouse du
Procureur, Elisabeth BORREL – jugée à Toulouse, soit ouverte, sous prétexte du secret défense.
Une rhétorique facile et systématique quand il s'agit de couvrir les crimes organisés par de hautes instances de l'État, comme pour l'affaire des frégates de Taïwan et autres…. classées sous prétexte du secret défense alors qu'il y plusieurs morts très suspectes et des fonds sur des comptes notamment au Japon, à Genève, à Lausanne…et à Clearstream…et notamment un jeune journaliste père de famille liquidé dans les DOM TOM, sans compter les défenestrés… ( not. Brozicek et Wang…)…et les explosés dans leur voiture ( Sanchez ), les pendus ( Levavasseur, les "suicidés" de plusieurs coups de feu dans le dos, ce qui est impossible…)…
http://googleswiss.com/fr/geneve/f/appendices/app14-assassinats.pdf
Il est trop facile de laisser faire, sous prétexte du secret défense, des gens qui provoquent des infamies sans limites.
Pierre Bérégovoy, un mort toujours embarrassant
Je livre mon opinion passionnante sur :
http://www.bakchich.info/spip.php?page=forum&id_article=3601&id_forum=35341
Commando K à Genève et à Paris selon lettre de la NSA ( Kurtovic ? )
Lady D voulait se convertir catholique, vu son amitié avec Mère Térésa…
Fantasmes? Alimentés, tout de même, par une autre coïncidence, peu relevée, à ce jour.
A Lignières, le défunt avait pour voisin, depuis 1993, un ancien officier des renseignements militaires belges reconverti dans le commerce international de l¹armemement, Jacques Monsieur. Aujourd¹hui recherché par la justice, et retenu, ou réfugié, en Iran, il apparaît dans une des innombrables tentacules du dossier Elf – et notamment dans les affaires congolaises. Après avoir facilité l¹acquisition d¹armes de guerre, et même d¹hélicoptères, au président congolais Lissouba, il aurait aussi servi son rival, Sassou Nguesso, aujourd¹hui vainqueur par ko après des années de guerre civile. Tous ces équipements ayant été vendus à l¹Etat du Congo, il y a eu un peu de mouvement, plus tard, au moment des factures. Ancien président de la Fiba, la banque d¹Elf, Jack Sigolet accuse Monsieur, dans une interview donnée au quotidien belge le Soir, d¹avoir organisé contre lui deux attentats d¹avertissement, pour débloquer un dossier de règlement. La voiture de Sigolet a effectivement explosé, devant son domicile de Vaucresson, en région parisienne. Celle de sa femme aussi, un peu plus tard. Mais rien ne permet d¹imputer ces méthode déplorables à Monsieur Monsieur, qui ne peut pas se défendre en ce moment.
Mais les collectionneurs de coïncidences relèveront que la complexe négociation mettant aux prises Monsieur, Jack Sigolet, et divers réseaux dans la mouvance d¹Elf, semble s¹être sérieusement tendue au printemps 2000. En mars, d¹abord, avec un mystérieux cambriolage de documents confidentiels au siège pourtant bien protégé de la Fiba. Puis en avril, date à laquelle les congolais semblent avoir brutalement rompu toutes relations avec Jacques Monsieur. Quelques semaines avant la disparition de son voisin de Lignières, survenue le 4 mai. Cette étrange série se poursuit avec un mystérieux braquage à l¹agence de presse d¹Andanson, Sipa, dans les beaux quartiers de Paris, le 16 juin: quatre hommes cagoulés et armés, fort audacieux, qui recherchent des photos, maîtrisent les gardiens et font une fouille complète, examinant même le contenu des ordinateurs.
Et si on commencait à parler des Francs Macons, au lieu de dire ces "affairistes" ?
WASALive ! Ben laden – François de Siebenthal
Source : François de Siebenthal moins de 46 heures … Par Newsmax La Radio de l'Armée, un… Source : François de Siebenthal …
Avec mes meilleures salutations.
François de Siebenthal
14, ch. des Roches
CH 1010 Lausanne
Suisse, Switzerland
Jean-Paul II a notamment comparé le rapport sexuel chaste entre les époux chrétiens à l'adoration eucharistique. Marie est la Mère de Jésus, c'est l'épouse du St Esprit et c'est la fille de Dieu le Père. Pour St Amédée de Lausanne, l' union spirituelle du St Esprit lors de la fécondation de Marie, passe par sa chair et s'accomplit selon les mêmes principes que l'acte charnel : "Homélies", III : "Spiritus sanctus superveniet in te, ut attactu eius venter tuus contremiscat, uterus intumescat, gaudeat animus, floreat alvus".
Les catholiques ne sont pas coincés…
Admiration.
http://www.union-ch.com/file/portrait.wmv
http://aimerplus.com/
à faire circuler largement, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité.
Krach ? Solutions…
Local Exchange Systems in 5 languages
www.easyswap.ch
http://pavie.ch/?lng=en
http://michaeljournal.org
http://desiebenthal.blogspot.com/
http://ferraye.blogspot.com/
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